En cette fin d’année, il est temps de faire le bilan. Je crois qu’on est tous d’accord pour dire que 2020 n’aura pas été la meilleure année de notre vie. Et pourtant j’avais annoncé le 1er janvier 2020 sur Facebook :

 

Je sens que cette année vin-vin va être bonne !

 

Je pense que j’ai de très mauvais pressentiments. Mais voilà, il s’en est passé des choses cette année. Elle a été à la fois très longue et très rapide en même temps, tu ne trouves pas ? Bref, j’espère que tu es prêt à me voir raconter ma vie. Je ne sais pas si cela aura une quelconque importance pour toi, mais pour moi poser des mots sur cette année me fait du bien. Donc voici le bilan de mon année mois par mois, et dès le départ ça sentais mauvais en fait…

♦ Janvier

En ce 31 décembre 2019, on fête le réveillon du jour de l’an avec des amis à Toulouse. On se souhaite tous une très bonne année en étant optimiste et en imaginant de grandes chose pour cette année, comme à chaque année…

Après ces vacances de Noël, qui m’ont vraiment fait du bien, je reprends le travail le lundi 6 janvier 2020 et déjà je ne me sens plus très bien. Je suis angoissée par cette rentrée et je sens que depuis quelques temps déjà la communication avec mes supérieures devient quelque peu difficile. Je ne me laisse pas aller et me donne à fond dans ce travail qui me passionne. Pour évacuer le stress, je vais au bar après le travail avec mes collègues, comme à notre habitude. On discute souvent du boulot, on se raconte des blagues et on refait le monde (ah la bonne époque !).

Puis arrive le mercredi 29 janvier 2020. Je me souviens de cette date comme si c’était hier. On avait un événement super important qui arrivait ce week-end et la pression était à son max. J’avais une réunion à 16h avec mes supérieures pour parler du cadre légal du travail (je faisais trop d’heures). La réunion se passe extrêmement mal. Suite à cette réunion, je retourne à mon bureau et je craque. Je parle à mon collègue, je lui dis en pleurant :

Il faut que je me barre d’ici !

Je range mes affaires, je sors. Mes collègues me rejoignent. On s’assoit au bar pour parler. Au final, je pleure toute la soirée et je m’enfile des verres de vin jusqu’à ne plus m’en souvenir.

Le lendemain, j’étais en repos forcé (car trop d’heures de travail). Je reste dans mon lit toute la journée tétanisée. Je crois que je suis en train de réaliser que cette réunion c’était la goutte de trop. Je prends alors rendez-vous chez mon médecin pour le lendemain. Dans son cabinet, je craque. Je suis en arrêt pour deux semaines (qui se révêlera être beaucoup plus) et je dois suivre une psychothérapie. Le verdict est prononcé :

C’est un burn-out.

 

♦ Février

Je culpabilise d’avoir laissé tomber mes collègues pour ce gros évènement du week-end. En même temps, il faut que je pense à moi, je le sais. Je commence ma psychothérapie. À la première séance, je craque complètement. Je lâche tout ce que j’ai en moi. Toutes ces petites choses qui n’allaient pas et que j’avais gardé pour moi. Je trouve ça bizarre au début la psychothérapie. Tout raconter à une inconnue comme ça, il faut avouer que ça fait bizarre. J’ai peur de retourner au travail. J’ai peur de retourner chez le médecin et qu’il me juge apte à retourner travailler alors que je ne me sens pas bien du tout encore. Et puis, ma psy me rassure elle me dit que le médecin le verra bien, et puis je choisi quand je me sens prête. Si je lui dis juste que je ne suis pas prête, il n’insistera pas. Et c’était le cas, cette fois mon arrêt de travail est renouvelé pour un mois.

 

Pendant ce mois de février, je souffle un peu. J’en profite pour voir ma famille, mon amoureux, mes amis. J’ai un peu de mal à parler de mon burn-out autour de moi. J’ai comme les larmes aux yeux quand je le dis. Il faut dire que c’est encore tout frais. Et pour le dernier week-end de février, on s’est offert un voyage à Madrid avec mon amoureux. Et même si, j’ai encore craquée là-bas, j’ai passé un super séjour.

Mars

Au retour de ce voyage, on entend beaucoup parlé de ce nouveau virus qui vient de Chine : le coronavirus. Alors c’est pas une bière ça ? C’est pas une blague ? On ne sait pas trop mais ça se rapproche. Il y a quelques cas en France et on voit l’Italie se confiner. Pour autant, je n’ai pas vraiment d’inquiétude. C’est vrai qu’à ce moment-là, notre gouvernement n’en avait pas non plus. J’avais mes billets pour le Ghana prévu depuis des mois pour le 18 mars. J’avais trop hâte de voir ma famille, mon neveu nouveau-né et de décompresser là-bas. Je voyais tout le monde sur les réseaux sociaux dire qu’ils annulaient leur voyage parce que c’était plus safe pour tous (et je le comprends) mais moi je voulais vraiment partir. J’étais déterminée. Et je m’en suis clairement pris plein la gueule d’avoir dit publiquement (en story Instagram) :

S’il n’y a pas de restrictions à mon départ, je partirai quand même au Ghana.

C’est dur d’avoir un avis différent de tous les autres. Encore plus de l’afficher. Mais à ce moment-là, ma priorité c’était clairement pas le coronavirus mais ma santé mentale. Ce que je voulais seulement c’est aller mieux. Et entendre parler d’un probable confinement me flinguait clairement le moral. Bien sûr, tu connais le dénouement de cette histoire. Nous avons été confiné le 16 mars. Je repousse donc mon voyage pour le mois de juin (spoiler : celui-ci ne se fera pas non plus). C’était donc très très dur pour moi. En plus d’un confinement général (qui était dur pour tout le monde), j’avais la pression de mon arrêt maladie, la colère et la tristesse de ne pas pouvoir partir voir ma famille, la peur de devoir retravailler, et la certitude que confinement n’allait pas améliorer ma santé mentale.

Heureusement, j’ai quitté mon studio à Toulouse (où je n’avais même pas la wifi) et j’ai rejoins mon amoureux à Marseille, sur ordre de mon médecin pour ne pas vivre cette période seule. Sans te mentir, c’était une période compliquée où je passais mes journées au lit et mes soirées à boire. Je regarde les médias sans arrêt pour voir ce qu’il se passe dehors. Je ne sais plus lequel de ces spécialistes croire. J’applaudis les soignants à 20h. J’en veux au gouvernement, aux industriels, aux Chinois, à la terre entière !

Avril

Les apéros-skype commencent à se faire plus rare. On nous indique que le confinement est prolongé. Mes arrêts maladies sont prolongés eux aussi. Ça ne va toujours pas. Mais ça va mieux. Même si mon état reste fragile, je sens que je suis en train de remonter la pente. Même si ma motivation pour faire du sport n’aura duré qu’une semaine, je ne passe plus mes journées à broyer du noir, je retrouve l’envie de créer et d’écrire. D’ailleurs, je me suis enfin lancée sur YouTube ce mois-ci ! Je sens enfin que les séances de psychothérapie servent. Je vois qu’il y a eu une évolution. Et ça, vraiment ça fait du bien. Après plus d’un mois à avoir bu tous les soirs, j’arrête (presque) du jour au lendemain. Je n’ai plus envie de boire. Je me suis lassée. J’ai envie d’avancer et de reprendre ma vie en main, alors pour la première fois depuis longtemps, je me projette.

Enfin, je me projette comme je peux car la Covid est toujours là et on ne sait pas ce que l’on peut prévoir déjà pour les vacances d’été. Alors je me raccroche à notre voyage au Canada et aux État-Unis prévu en septembre avec ma copine Cécé…

Avril, c’est aussi le mois où j’ai repris le travail. En télétravail, bien sûr. Après confirmation que les concerts et festivals sont annulés (je crois que je devais être la seule à me réjouir à ce moment-là*), on a convenu avec ma psy que ça serait une bonne idée de reprendre le travail maintenant. Mon arrêt maladie se termine, et le jour de ma reprise je contacte mes supérieures pour leur dire que je suis de retour pour travailler. Le retour au travail a été plutôt difficile (même en télétravail) pour plein de raisons que je n’exposerai pas ici. Mais avec le soutien de mon chéri, de ma psy, de ma mère, (et aussi le fait que je sois loin physiquement) j’ai réussi à tenir bon. J’ai réussi à quitter mon poste de travail tous les jours à 18h max, et ça c’était ma petite fierté à chaque fois. Je redécouvrais donc le fait d’avoir des soirées à moi.

*je travaillais pour pour une entité qui organise des concerts et des festivals donc qui dit annulation de tout ça, dit que le travail est moins chargé, donc moins de pression (en théorie).

Mai

Les beaux jours reviennent et le déconfinement commence. Mais qui dit déconfinement, dit retour au bureau en physique. Et là encore, ça a été une grande étape pour moi. J’ai dû beaucoup me préparer psychologiquement à reprendre. Après quelques différents concernant la reprise en présentiel, je retrouve mon bureau, masquée, à Toulouse fin mai. Émotionnellement, je suis un peu troublée de revoir mes collègues et supérieures en physique. Je suis plus réservée. Je reste dans mon coin.

On ne parlera jamais de ce qu’il s’est passé.

Je trouve ça bien dommage. Je n’avais pas la force de mon côté de parler de mon burn-out, car ça m’implique beaucoup émotionnellement, mais si on m’avait ouvert la porte et entamé la discussion peut-être que cela aurait été plus simple. Et puis, avec du recul, je pense qu’il faut justement crever l’abcès et en parler en entreprise. Au moins, juste pour comprendre comment on en est arrivé là. C’est que quelque chose ne va pas pour qu’un employé fasse un burn-out. Donc en en parlant, on sait comment améliorer les choses afin que ça ne se reproduise pas. Enfin bon.

♦ Juin

Je commence à voir le bout du tunnel. Mon contrat se termine fin août, et j’ai posé tous mes congés au mois d’août alors il ne me reste que deux mois. En plus, en comptant tous mes jours de récupération, au final je n’aurai que des semaines de 4 jours en juillet donc je suis vraiment contente de sentir la fin.

En juin, c’est également la réouverture des bars et des restaurants, et donc des sorties entre amis ! Je sens comme une amélioration de mon moral. Je me sens comme une fleur qui s’ouvre au printemps. J’ai passé plusieurs mois sombres, mais le mois de juin a été très rassurant. Même si la vie n’était plus la même, que les masques et les distances de sécurité s’invitaient dans notre quotidien, je me sentais revivre. Et ça fait du bien !

♦ Juillet

Mon dernier mois de travail arrive. Je me sens à la fois soulagée et nostalgique. Car oui, pendant 4 ans, j’ai tout de même vécu de super bons moments dans ce job. Là c’était juste trop, j’avais trop tiré sur la corde, j’étais allée trop loin. En détachant les photos de mon bureau, en rangeant mes archives et bouclant mes dossiers, je me suis sentie nostalgique mais en même temps grandie. Je sentais que j’avais fait un pas de géant depuis le mois de janvier où j’avais quitté ce bureau en larmes. J’avais toujours cette boule au ventre (qui mettra un moment à partir) mais je me sentais bien mieux. Je sentais que j’avais évoluée, que ce burn-out m’avait fait mûrir.

C’était également mon dernier mois à Toulouse. En quittant mon job, je quittais aussi la ville rose. J’ai fait mes cartons et mon chéri m’a fait de la place à Marseille pour les accueillir. J’ai rendu mon petit studio toulousain à la fin du mois, le cœur serré de quitter cette ville que j’aime tant. Mais je savais que je n’avais pas d’autre solution. Financièrement, je n’aurais pas pu assumer un loyer toute seule. Je m’installe donc à Marseille !

♦ Août

Moi devant du street-art à Marseille

Les Français sont en vacances. La Covid-19 semble loin derrière nous. Les cartons sont déballés. Je profite enfin de mes vacances ! J’ai (pas encore officiellement) quitté mon job. Je profite du mois d’août pour découvrir plein de coins dans le sud de la France. Mais plus les jours passent, plus je sens que le voyage que j’ai prévu avec ma copine Cécé ne va pas se faire… En effet, le Canada n’a toujours pas réouvert ses frontières et les États-Unis sont en alerte maximale. Ça sent mauvais. C’est lorsque je suis en vacances près de Perpignan que nous avons la nouvelle :

Votre vol pour Toronto est annulé.

 

C’est encore une fois un coup dur pour moi. Je pensais tellement que tout serait fini en septembre. Je n’en peux vraiment plus de ce Covid. Je suis au bout (spoiler: et c’est pas fini!). On s’appelle donc avec Cécé, toutes les deux dépitées, pour qu’on se fasse rembourser nos billets d’avion. Mais surtout, on se dit qu’il faut qu’on prévoit autre chose ! Comme rien n’est vraiment sûr au niveau des frontières, on décide de partir en France et ça sera la Bretagne !

♦ Septembre

Ce mois que j’attendais temps fût synonyme de liberté. J’ai signée ma fin de contrat. J’ai officiellement quitté mon job, je me sens libre !!

À cette période je peux même dire que je me sens revivre !

La boule au ventre part petit à petit. Je revois mes proches à Dijon, on part en vacances direction Paris, puis on a décidé de louer un van pour faire le tour de la Bretagne. Et tu sais quoi ? Ça a été la meilleure idée du monde !

Même si je rêve encore du boulot, j’y pense encore, j’en parle… Je réalise à quel point ça fait du bien de prendre l’air, de profiter. Il va me falloir encore un certain temps pour tourner vraiment la page. Mais en ce mois de septembre, je me sens libérée de mes chaînes et je peux enfin aller de l’avant.

♦ Octobre

Le coronavirus repointe le bout de son nez. On parle même de deuxième vague. Moi je m’en fous, parce qu’après des mois à avoir repoussé, j’ai enfin mes billets et mon nouveau visa pour le Ghana. Je pars le 14 octobre. Je suis rentrée à Marseille fin septembre donc je m’auto-confine jusqu’à la date de mon départ afin de ne pas prendre de risques. Je prépare donc mes valises. Je suis fin prête pour ce voyage que j’attends depuis plus 6 mois. Deux jours avant mon départ, je fais donc mon test PCR obligatoire. Et là, ceux qui me suivent sur les réseaux savent.

Je suis positive au Covid-19

Encore une fois, c’est un choc. Pourquoi moi ? J’ai tellement pleuré que je ne me suis pas reconnue. Trop de choses tournent dans ma tête. Je ne sais pas comment j’ai pu l’attraper. Je me dis que ce virus aura vraiment gâchée mon année. Bref, je reprends mes esprits. Je suis obligée de décaler mon voyage pour la fin du mois. Ce qui s’est fait sans aucun souci avec la compagnie aérienne (j’en ai profité pour décaler mon retour aussi). Je reste donc confinée pendant une semaine, attendant patiemment les symptômes que je n’ai pas eu. S’il faut voir un côté positif là-dedans c’est bien celui-là. Je n’ai absolument eu aucun symptômes. Mon copain avec qui je vis, n’en a pas eu non plus et s’est fait tester négatif deux fois. Donc pour moi c’était le virus mystère. Après mon auto-confinement (again), je me refais tester deux fois*. Le dernier résultat arrive la veille de mon départ, je stresse mais je suis tellement à bout que je crois que plus rien ne peut m’atteindre. Les tests sont négatifs, je peux partir au Ghana !

*il faut deux tests négatifs après un test positif pour considérer que l’on n’est plus porteur du virus.

♦ Novembre

Pendant qu’un deuxième confinement voit le jour en France, je suis déjà arrivée au Ghana. Je suis tellement contente d’être au Ghana et de voir ma famille, de rencontrer mon neveu. Je vois que la vie est simple ici. J’ai le réflexe de mettre mon masque quand je sors dans la rue mais personne ne le fait. Boutiques, bars, restaurants, concerts tout est ouvert ! Je revis ! Clairement ce voyage a été une bouffée d’air pur (avec celui en Bretagne aussi) dans cette année de m****. 

Il m’est arrivé pendant ce voyage d’oublier l’espace d’une journée, qu’il y avait une pandémie mondiale.

Et ça, psychologiquement, c’est juste génial. Tu n’imagines même pas. Je vivais une vie normale, une vie comme avant la pandémie où les interactions sociales étaient au cœur de la société. Et vraiment ça fait du bien.

Le retour à la réalité fût donc bien brutal. Je suis rentrée fin novembre, en plein confinement (et prolongation de confinement du coup). J’ai mis une bonne semaine à m’en remettre. À reprendre les habitudes aussi : mettre un masque en sortant, faire une attestation de sortie, etc. J’avais vraiment l’impression de revenir à un monde différent. Après avoir vécu un mois au Ghana, j’appréciais des choses simples de la France (comme boire l’eau du robinet) et je regrettais des choses simples du Ghana (comme les interactions sociales). Et puis, la vie a repris son cours. Mon cerveau de française s’est finalement vite réhabituer et j’ai repris le cours de ma vie. J’ai aussi créé un nouveau projet : une boutique éphémère en ligne que j’ai mis en place dans laquelle, je vends des produits ghanéens. Je suis très fière de moi d’avoir réalisé ça et je réalise la chance que j’ai eu de pouvoir vivre ce moment au Ghana entre parenthèses.

Découvrir la boutique éphémère

♦ Décembre

Dernier mois de cette année 2020 qui était dans l’ensemble bien pourrie. Mais en faisant le bilan, je vois qu’il y avait quelques bons moments, et surtout de beaux projets réalisés. Je m’occupe beaucoup de ma boutique éphémère et de mes réseaux sociaux où je raconte mon voyage au Ghana. En décembre aussi, j’ai commencé à prendre soin de ma santé physique cette fois. J’ai eu mon rendez-vous chez l’ORL car cela fait des mois que je fais des otites à répétition. Le verdict tombe : je fais de l’eczéma des oreilles, probablement dû au stress de mon burn-out et peut-être du Covid aussi… Je ne m’attendais pas à ça ! Je prends enfin soin de mon genou aussi qui me fait mal depuis plusieurs mois et donc j’ai plusieurs séances de kiné par semaine. Là aussi les problèmes viendrait peut-être de ce début d’année difficile que j’ai vécu, selon mon kiné. Alors là, je suis choquée. Mon corps se manifestait et je ne l’écoutais pas. J’en prends soin seulement des mois plus tard. Mais il vaut mieux tard que jamais ! On est en décembre, mais il n’est pas trop tard pour commencer à en prendre soin et à le réparer. 

C’est aussi le moment où je peux revoir mes proches et passer des moments avec eux. En étant séparés pendant une bonne partie de l’année, ça fait vraiment du bien de se retrouver. En cette fin d’année, je prends également du temps pour me reposer, corps et esprit, et rêver à de nouveaux projets et à une meilleure année à venir….

♦ Mon bilan

Quand je fais la rétrospective de cette année, certes elle n’était pas géniale et mon burn-out, ainsi que la pandémie mondiale m’ont beaucoup affectée psychologiquement. Mais grâce à ça, j’ai réussi à comprendre qu’il était important que je prenne soin de moi et de ma santé mentale. Quand je regarde un an en arrière seulement, beaucoup de choses se sont passées, et j’ai évoluée. Cette année aura été un nouveau départ pour moi. 

S’il faut faire un bilan celui-ci sera donc mitigé. Oui 2020 aura été une année inédite. Ce que j’en retiens c’est que d’un côté, j’ai fait un burn-out, vécu un confinement (et presque un deuxième), j’ai été angoissée, stressé, déprimée et j’ai eu quelques problèmes de santé (tu te souviens de mes otites?). J’ai souvent été loin de mes proches. On nous a coupé notre bouffée d’oxygène qu’on retrouvait dans les bars et les lieux culturels. 

Mais de l’autre côté : j’ai suivi une psychothérapie qui m’a aidé à m’en sortir, j’ai pris du temps pour moi, pour prendre soin de ma santé physique et mentale. Je me suis beaucoup investie dans mes projets, parfois nouveaux (nouveau nom, nouveau blog, chaîne YouTube, amélioration en photo, boutique éphémère…) et j’en suis très fière. Et surtout malgré tout, j’ai pu voyager et me changer les idées. 

Je pense que cette année fût une année compliquée pour un bon nombre de personnes mais également une année transitoire où l’on s’est beaucoup remis en question sur nos choix de vie et sur ce qui nous importait vraiment.

Et toi, c’est quoi ton bilan de l’année ? 

xoxo Cindy

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