Cette année je suis retournée au festival Garorock avec ma copine Cécé. Je te raconte ces 3 jours de folie !

Avec Cécé, on a à peu près les mêmes goûts musicaux et la musique prend une grande place dans notre vie à toutes les deux. On se fait découvrir des artistes que l’une ou l’autre pourrait aimer. Alors lorsqu’il s’agit de festival, on sait qu’on va le faire ensemble. Ça peut paraître bête mais cette année, j’ai réalisé que le festival pouvait tout à fait dépendre des personnes avec qui on y va. Toutes les deux on s’entend bien, on ne se prend pas la tête, on a déjà passé des vacances et des festivals ensemble et on sait qu’on est sur la même longueur d’onde et ça c’est important ! Qu’on ait envie de voir les mêmes artistes c’est top aussi de partager ça avec une amie. Et si l’une a plus envie de voir tel artiste et l’autre un autre, c’est bien qu’on se donne la liberté de vivre le concert que l’on préfère toute seule. Ce n’est pas le cas de tout le monde et je sais qu’on a de la chance pour ça car grâce à ça tout se passe bien, ou presque. Je te raconte le début de notre périple Garorock où on était vraiment au bout mais au bout du bout….

JOUR 1

Notre périple a commencé déjà avec du retard (en même temps, avec deux retardataires comme nous, on aurait dû s’en douter). Il ne s’arrête pas de pleuvoir sur la route. On espère que le ciel bleu dégagé que l’on voit au loin est au-dessus de Marmande. Sur la route des bouchons. On décide de sortir à la sortie avant Marmande comme on nous le préconise sur l’autoroute. Erreur. Nous nous sommes perdues dans des campagnes paumées pendant 1h. (Pour rappel on avait déjà du retard…). Nous arrivons enfin à Marmande où un panneau nous indique le parking. Nous y allons mais nous rendons compte que ce parking est bien loin du festival malgré la navette mise en place. Nous quittons le parking 4 et tentons notre chance pour le parking 2, plus près. On rentre dans le parking qui est en fait un champ, et à cette heure là, un champ de boue ! Ma voiture s’embourbe dans la boue, on reste coincées là dans le parking sous la pluie on essaye au mieux de déplacer la voiture mais celle-ci n’arrête pas de s’embourber. Après de longues minutes de patience et de détermination nous sortons du parking (qui n’avait d’ailleurs plus de places pour se garer). On tente alors notre chance au parking 3 qui était bétonné (Hallelujah !) et nous trouvons une place. Il était 20h déjà quand nous avions réussi à nous garer. Nous nous équipons de K-way et sacs poubelles sur nos pieds pour affronter la pluie et la boue avec sac à dos et tente sur le dos, nous nous dirigeons vers la navette. Une fois arrivées devant l’entrée bien évidemment il fallait qu’on se trompe de queue. Nous faisions la queue depuis 20 minutes là où l’on récupère les bracelets alors que nous avions déjà le nôtre. Nous changeons donc de queue et nous rendons enfin sur le site du camping. Le pire était encore à venir : Affronter ce terrain de boue avec tous nos sacs, glacière et tente supers lourds à porter. Mes pieds s’enfonçait dans la boue et je perdais mes chaussures, j’avais mal aux épaules à cause des sacs et je transpirais sous mon k-way (je ne te parle pas non plus de mes lunettes remplies de goûtes de pluie !). Bref, je ne sais pas comment Cécé s’en sortait mais heureusement qu’elle était là car j’étais au bout du boue (petit jeu de mot) . Lorsqu’on a réussi à traverser ce terrain de boue qu’est le camping et à nous trouver une place pas trop mal, fût arriver le moment de monter la tente. Heureusement on avait un souhait qui s’est réalisé : qu’il ne pleuve pas le temps que l’on monte la tente. On ne savait même pas trop comment la monter sachant que ce n’était pas une tente qui se déplie toute seule. Bref, ça nous a pris un peu de temps mais pas autant que je l’aurais imaginé. Une fois la tente montée, le matelas gonflé et nos affaires rangées, il était 22h, nous n’avions pas mangé et loupé la moitié des concerts de la soirée. Bref, on s’est quand même posées pour profiter d’un peu de temps de répit pendant que le temps se calmait avant de rejoindre les scènes pour assister aux concerts de la soirée.

Nous sommes arrivées juste à temps pour le concert de Phoenix que je voulais voir absolument ! Nous avons passées une bonne partie de la soirée sous la pluie qui ne s’arrêtait pas de tomber (elle s’est donc arrêtée juste le temps que l’on monte la tente : souhait réalisé). Nous avons ensuite enchaînées sur les concerts de Diplo et Kungs. Nous retrouvons notre tente à la fin de la soirée épuisées mais exaltées ! Nous avions réussi ce périple de l’enfer et c’était enfin le moment de profiter.

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JOUR 2

Le lendemain, il pleuvait encore. À croire que vraiment nous n’avons pas eu de chance car c’était le seul week-end où il faisait pas beau dans le sud-ouest de l’été. Bref, « fuck la pluie, fuck la boue ! » on était partie pour une journée où rien n’allait nous empêcher de nous amuser ! Nous partons donc pieds nus dans la boue du camping faire des tours de glissade en maillot de bain sur la structure gonflable de 11m de haut du camping. J’avais un peu peur avant de le faire et après je ne voulais plus m’arrêter ! C’était vraiment au top ! Ensuite direction les douches pour se décrasser un peu même si ce n’était pas facile car nous remarchions dans la boue direct après. Il était déjà l’heure de l’apéro ensuite (et oui tout passe trop vite à Garorock) et nous nous dirigeons ensuite sur le festival pour voir London Grammar. Puis place à MIA qui a mis le feu à la scène ! Vêtue de sa tenue orange comme dans « Orange is the new black » on ne sait pas si c’était en clin d’oeil à la série ou à l’affiche du festival Garorock de cette année. On a finit la soirée avec Mr Oizo qui nous a fait dansé jusqu’au bout de la nuit (et jusqu’à ce que j’ai plus de force aussi).

JOUR 3

Troisième jour sur la Plaine de la Fihole, le réveil fût agréable quand nous avons vu les premiers rayons de soleil. À peine le temps de me mettre en débardeur sur le camping que je prends un coup de soleil sur les épaules (merci la peau blanche). Comme si j’avais prévu la crème solaire en ce week-end pluvieux ! À peine arrivée que nous devons déjà ranger nos affaires et replier la tente car nous repartons dans la nuit. Nous faisons donc le retour avec nos bagages sous le soleil cette fois et rangeons tout dans la voiture pour ne prendre sur nous qu’une petite sacoche. Comme on se sent soulagées ! Et à 18h nous étions prêtes pour profiter pleinement de cette dernière journée de festival. Notre planning était déjà tout prévu : Milky Chance, Royal Blood, Petit Biscuit, Mac Miller, Justice, FFF. Pas de répit pour ce soir là où la programmation était à son top (selon nous). La boue était devenue un peu plus dure et donc plus agréable pour marcher on galérait moins. Les artistes ont tous mis le feu sur scène, nous étions en kiffe total jusqu’à ce que ça s’arrête. 1h du matin sonne le gong fatidique de la fin du festival (un peu comme un couvre-feu) les concerts sont terminés. Le festival est passé bien trop vite encore une fois et nous retournons à la voiture pour rentrer chez nous.

Une édition courte mais intense encore une fois. De bons souvenirs, une bonne dose de musique dans les veines pour commencer l’été. Nous avons affronté la boue. Et ça j’en suis fière !

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xoxo Cindy

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